Pour que la ville de demain sorte de terre, il faut d'abord la construire
Il ne peux y avoir de ville de demain sans construction
La seule rénovation ou l’essor généralisé du télétravail ne régleront pas les problèmes de pression démographique dans les zones tendues, ni les difficultés d’accès à un logement abordable, proche des services et des infrastructures. La rénovation du parc de logements existants est une réponse à des enjeux qualitatifs, mais elle laisse sans réponse les enjeux quantitatifs : le mal-logement, ce n’est pas que l’habitat dégradé, c’est aussi la suroccupation, les décohabitations contraintes, le logement trop cher etc.
Les promoteurs adhérents de la FPI sont convaincus que la construction neuve est une solution essentielle pour faire émerger la ville de demain.
Notre approche est responsable et durable : pour construire une ville durable et résiliente, qui réponde aux aspirations des citoyens, il faut construire différemment, plus proche des emplois, des services, et des transports.
Dans notre conception de la construction neuve, nous nous attachons à réunir les exigences suivantes :
- le bien-être en ville ;
- le bien-vivre dans son logement : modularité des espaces, balcons, services partagés…
- l’implantation : proximité transports, services publics, infrastructures, commerces, logements…
- des bâtiments peu énergivores.
Aux côtés des élus, les promoteurs s’inspirent des usages des habitants et proposent une ville différente, avec moins d’impact carbone, plus de biodiversité, plus d’écoute des usages, plus de numérique…
Les solutions sont déjà dans le neuf
La construction neuve est compatible avec les impératifs de transition écologique. Les promoteurs ont déjà intégré dans leurs projets les grands enjeux environnementaux et sociétaux. Sobriété foncière et densité, végétalisation, développement durable,
innovation… les réponses sont déjà là :
Densité : il faut en finir avec la confusion – parfois volontairement entretenue – entre promiscuité et densité. Les démographes s’accordent sur le fait que c’est en élevant la ville qu’on résoudra la pression démographique des zones les plus tendues. Élever la ville, c’est libérer de l’espace, c’est avoir la possibilité de végétaliser davantage et c’est contribuer à la sobriété foncière en limitant l’artificialisation des sols.
Végétalisation : elle s’affirme de plus en plus dans les projets des adhérents de la FPI pour contribuer au rafraîchissement des villes : toits et terrasses végétalisés,
parcs et espaces verts collectifs, jardins partagés, potagers urbains… L’effet dit « d’îlot de chaleur » en milieu urbain peut provoquer une augmentation de la température de 5 °C à 7°C par rapport aux températures moyennes. La végétalisation des toitures a un effet absorbant de même que les peintures claires vont avoir un effet réfléchissant permettant de réduire cet effet.
Développement durable et innovations en matière de constructions durables : cycle de vie des bâtiments, gestion durable des chantiers, matériaux et édifices bas carbone… La consommation moyenne du parc de logements en France est de 240 kWh ep/m2 par an. Les logements neufs ont une consommation moyenne d’environ 60 kWh ep/m2 par an
soit 4 fois moins !
Les promoteurs immobiliers accompagnent la décarbonation :
- en favorisant modes de transports alternatifs à la voiture dans les grands projets urbains et en faisant le choix de densifier près des transports en commun ;
- en densifiant par le remembrement de parcelles en péri urbain afin de passer de la maison individuelle au logement collectif ou en individuel groupé ;
- en proposant des solutions de services partagés, ce sont autant de déplacements supprimés.
Continuer de construire la ville, c'est aussi la rendre plus abordable
En effet, construire moins c’est créer le risque de pénurie et donc de hausse des prix. Or les logements chers dans les villes où les Français veulent habiter engendrent de l’étalement urbain, de la gentrification et de moins en moins de mixité sociale.
Après la paralysie de ces derniers mois, continuer de construire est un véritable enjeu pour les collectivités :
- le besoin de logement est toujours présent : stopper les programmes de construction dans les centres-villes, c’est prendre le risque de tendre le marché encore davantage, d’étendre la ville et d’aller à l’encontre des attentes de réduction des émissions de gaz à effet de serre du fait de l’augmentation des déplacements en voiture ;
- les Français ont exprimé des attentes avec la crise (besoin de plus d’espace, de plus de nature en ville, de plus de services de proximité, etc.) qui ne pourront pas trouver de réponse qu’avec la rénovation de l’existant. Il faudra reconstruire la ville sur elle-même, transformer la structure du bâti, dégager de l’espace pour aménager de nouveaux espaces
- communs, et pour cela, le neuf est une réponse à la fois stratégique et immédiate.
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Les promoteurs, les meilleurs alliés des élus pour la ville de demain
