Nationale

Communiqué de presse

Le logement neuf à la croisée des chemins

  • Un besoin criant de logements neufs ;
  • Une baisse des taux d’intérêt qui devraient se poursuivre ;
  • Un taux d’usure qui ne pose plus de problème ;
  • Des banques qui ont envie et besoin de prêter aux particuliers pour l’achat d’un logement ;
  • Des Parlementaires à l’écoute, attentifs et mobilisés pour résoudre la crise du logement ;
  • Une prise de conscience bien relayée et dorénavant partagée par l’ensemble de nos concitoyens.

Tous ces signaux sont certes encourageants, mais s’ils ne sont pas accompagnés de mesures concrètes, ils s’avéreront insuffisants. 

Nous risquons en effet de connaître une année 2025 sanglante, la baisse des ventes, qui semble se stabiliser au troisième trimestre 2024, devrait reprendre avec la disparition, au 1er janvier 2025, du dispositif d’aide à l’investissement locatif Pinel et l’absence de nouveau plan de rachat de logements par les bailleurs institutionnels.

Mais nous préférons avoir confiance dans la volonté du gouvernement de prendre les bonnes décisions qui pourront sauver l’économie française. En effet, le logement neuf est une véritable industrie qui crée de l’emploi (deux emplois créés pendant dix-huit mois par logement produit), génère des recettes fiscales (TVA à 20 %), permet au reste de l’économie de se développer (sans salariés logés décemment, pas de croissance économique) et fait vivre tout un écosystème (notaires, architectes, bureaux d’études et de contrôle, déménageurs, cuisinistes, agence immobilières, etc.).  

À ce titre, Bruno Le Maire a reconnu, sous forme de mea culpa, que le logement était « probablement le sujet sur lequel [il convenait d’agir] y compris sur les aspects fiscaux pour avoir des incitations à la construction, à la transmission et à la réalisation de nouveaux logements qui soient beaucoup plus efficaces ».

Le gouvernement doit engager sans tarder les actions nécessaires pour réinventer une politique du logement neuf efficace conforme aux préconisations de l’ancien ministre des Finances. Si c’est le cas, nous serons à ses côtés. Nous avons bon espoir.

À propos de la Fédération des Promoteurs Immobiliers
La Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) est l’unique instance professionnelle représentant les promoteurs immobiliers du secteur privé en France, dont elle négocie les accords de branche. Le volume d’activités annuel de la promotion privée s’élève à 32,2 milliards d’euros H.T., elle emploie 29 850 actifs (données rapport de branche 2023). 
La FPI rassemble près de 700 sociétés de promotion adhérentes via 17 chambres régionales, en métropole et outre‐ mer. Interlocutrice privilégiée des pouvoirs publics sur la production immobilière (logement, immobilier d’entreprise et résidences services), la FPI promeut les intérêts de la profession. Dans cette optique, elle échange avec l’ensemble des acteurs du secteur de l’immobilier et participe activement à l’élaboration des textes législatifs et réglementaires. La FPI met à disposition des décideurs publics son Observatoire Statistique National du logement neuf, élaboré à partir de la production et des ventes de ses adhérents et représentant 90% du marché.
La FPI intervient également auprès des instances européennes via Build Europe dont elle a assuré la présidence de 2018 à 2023.
Pour les adhérents de la FPI, l’acte de construire est nécessaire, utile et noble.
Depuis le 1er juillet 2021, la FPI est présidée par Pascal Boulanger.
 

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