Grand lac : net recul des réservations et prix en hausse
2022 : un effondrement des réservations
En 2022, l’activité des réservations représente au total 363 réservations décomposées comme suit :
o 270 réservations à l’unité, en chute de 24% par rapport à 2021;
o 61 ventes en blocs faites aux bailleurs sociaux ;
o 32 ventes en bloc faites aux institutionnels.
Rapportées au 592 réservations faites en 2021, c’est un véritable effondrement du marché en nombre de réservations.
« On constate sur le marché Grand Lac une chute de nombre de réservations et des prix qui continuent d’augmenter, dépassant désormais les 4900 € /m² », commente Vincent Davy.
La part des logements abordables vendus en TVA réduite ou en accession sociale reste toujours très faible (2%).
Une stabilité des mises en vente
Point positif, le nombre de logements mis en vente reste au niveau de 2021 : 337 en 2022 contre 347 en 2021, ce qui permet au marché Grand Lac de se reconstituer pour atteindre un stock à l’offre à fin 2022 d’environ 300 logements (296). La DPE (Durée Prospective d’Ecoulement) est à 13,2 mois ce qui remet le stock d’offre disponible sur Grand Lac à un bon niveau.
Une baisse de 50% des ventes en bloc de logements sociaux
Les ventes aux bailleurs sociaux diminuent pour la 2ème année consécutive, avec un effondrement de près de 50% en 2022. Sans la production des promoteurs, les objectifs de réalisation de logements sociaux seront impossible à atteindre.
Les perspectives pour 2023
Vincent Davy s’avoue assez pessimiste sur l’année à venir :
« La hausse des coûts de construction freine le démarrage de nombreux projets sur la zone Grand Lac, qui pourrait pourtant absorber bien plus en termes de mises en vente. A cette difficulté s’ajoutent également la fin du dispositif Pinel, mais aussi des clients qui ont de plus en plus de mal à se financer à cause de la hausse des taux d’intérêt des banques – on constate d’ailleurs un taux de désistement de nos clients en nette augmentation.
Malgré l’attractivité non négligeable du marché Grand Lac, notamment auprès de la clientèle lyonnaise, parisienne ou annécienne, on note peu de facteurs positifs ; je crains que la commercialisation des opérations ne s’annonce particulièrement difficile sur l’année à venir ».
