Empreinte

À Marcq-en-Barœul, le programme Empreinte – Parc Europe porté par Carré Groupe GGL marque une nouvelle étape dans le développement tertiaire de la métropole lilloise. Livré en juin 2025, ce projet réunit deux immeubles de bureaux sur un socle commun, offrant une surface totale de 6 009 m². Il comprend 110 places de stationnement en sous-sol, 42 emplacements extérieurs et un local vélos de 91 m² pensé pour les nouvelles mobilités.

Conçu par l’agence WE BAU – Laurent Marlin, le projet s’appuie sur une structure en béton favorisant l’inertie thermique et des façades associant brique moulée main, bardage bois et métal, ainsi que des murs rideaux bois-aluminium en triple vitrage. Cette enveloppe performante garantit une étanchéité à l’air trois fois supérieure aux exigences de la RE2020 et répond aux standards de la certification Passivhaus. L’isolation renforcée, associée à des dispositifs de protection solaire et à un système thermodynamique réversible, permet de maintenir des consommations énergétiques nettement inférieures aux seuils réglementaires, tout en assurant un confort acoustique optimal face à la proximité de l’autoroute A22.

Au-delà de la performance énergétique, l’opération se distingue par la qualité de son intégration urbaine. Situé au cœur du Parc Europe, marqué par des constructions des années 1980, Empreinte affiche une architecture contemporaine et visible depuis l’autoroute. Chaque étage est prolongé par des terrasses, et les 2 255 m² d’espaces verts renforcent l’agrément paysager. Les plateaux de bureaux, modulables et lumineux, offrent une divisibilité de 200 à 800 m² selon les besoins, tandis que les aménagements intérieurs privilégient les espaces collaboratifs et le confort d’usage.

Avec un coût global de construction évalué à 1 935 €/m² SdP, supérieur de 10 % à un bâtiment standard RE2020, le projet compense par des charges d’exploitation réduites, estimées à 23 €/m². Ces atouts, conjugués à sa disponibilité, ont convaincu Keolis, qui a pris à bail 5 324 m², soit 89 % de la surface. L’opération illustre ainsi une réponse concrète aux enjeux de durabilité, de mobilité et de modularité, dans une logique de valorisation et de renouvellement du tissu tertiaire de la métropole lilloise.