26 février 2019

Côte d'Azur - Corse

Urbanisme

Le marché de l’Immobilier en 2018, dans la région PACA

« Une très belle année » pour le marché azuréen en 2018 selon l’Observatoire immobilier d’habitat Côte d’Azur (OIHCA) de la Chambre de commerce et d’industrie.

Le prix du foncier a été multiplié par 4 en 10 ans Avec des prix élevés, 5.618 euros le prix moyen du m2 dans le neuf dans les Alpes-Maritimes, contre 4.042 euros dans l’existant, qui représente 70 % environ des transactions immobilières dans les Alpes-Maritimes et, un marché du neuf qui fait la part belle aux 2 pièces ou 3 pièces, le marché est dynamique.

La progression de logements neufs mis en vente en 2018 (5 613) par rapport à 2017 (4 335) est de 29%. Il faut remonter à 1992 pour retrouver un nombre d’appartements neufs mis en vente d’un tel niveau. Le nombre de ventes de logements neufs en 2018 a même atteint 4 882. Une année record, puisqu’il faut remonter à 1999 pour retrouver un tel niveau (4 663). Une progression de 7 % en 2018, par rapport à 2017 (4 569 ventes). Quant aux ventes « en bloc » de logements neufs, avec un prix moyen du m2 se situe à 2 994 euros, elles représentent 31% des ventes, essentiellement dédiés aux logements sociaux, en 2018. Le nombre de ventes sur le marché de l’existant réalisées en 2018 est également en hausse de 5 % par rapport à 2017.

Malgré cette année record, nombreuses sont les difficultés que rencontrent les professionnels de la construction :

« En temps normal 36 mois sont nécessaires à la sortie d’un programme, mais ce temps est multiplié par deux depuis quelques années, à la suite des recours, mais aussi du temps nécessaire pour obtenir les permis de construire », indique Marc Raspor, Président de notre FPI Côte d’Azur Corse.

« Il y a 1.5 fois plus de recours contre les programmes neufs. C’est ce qu’ont constaté, en un an entre 2017 et 2018, les professionnels de la construction. C’est devenu un sport national. Pas moins de 2.000 logements neufs ont été visés par des recours l’an dernier. Le but semble être de faire traîner le plus possible la sortie de ces programmes, ce qui rallonge les délais de construction…Il y a également trois fois plus de refus de permis de construire. Nous sommes confrontés, en particulier avec certaines collectivités, à de nombreux refus de permis. Un autre frein dans la production de logements ».