Nationale

Editorial du Président

On vous le dit !

Il aura fallu attendre l’annonce de la dissolution pour que le président de la République fasse un début de mea culpa sur le logement.

L’exaspération des Français, notamment du fait de la crise du logement, qui touche plus particulièrement les jeunes comme j’ai eu l’occasion de l’indiquer à de multiples occasions, l’a enfin poussé à reconnaître, lors de sa conférence de presse du 12 juin dernier, que « pour nos jeunes, il faudra ouvrir la question de l’accès au logement et bâtir avec toutes les forces productives une vraie réponse sur l’accès au logement des jeunes ».

C’est malheureusement au moment où le pouvoir semble lui échapper qu’il envisage - enfin - d’agir sur la question du logement. On le lui aura malheureusement suffisamment dit !

Dans ce contexte, je ne peux que m’adresser directement aux futur(e)s député(e)s en les exhortant à prendre à bras-le-corps, dès leur prise de fonctions le 8 juillet prochain, ce sujet.

Il vous appartient dorénavant, Mesdames et Messieurs les futur(e)s député(e)s, de mettre en œuvre les solutions immédiates et puissantes que les différents gouvernements n’ont pas été capables de prendre jusqu’à présent.

On vous le dit : l’heure est grave, on ne peut plus attendre !

Comme nous l’’avons déjà fait moult fois, la FPI et moi-même nous nous tenons à la disposition de tout parlementaire qui voudra étudier nos propositions efficaces et non coûteuses pour l’État.

 

Pascal Boulanger,

Président de la FPI France