Soutien public à l’investissement locatif neuf, une mécanique efficace à pérenniser - Etude Primeview
Les soutiens publics à l’investissement locatif dans le neuf (en dernier lieu, le dispositif “Pinel”) constituent une composante-clé de la politique du logement depuis la décennie 80. Chaque année, ils permettent de mettre sur le marché, en zones tendues, plusieurs dizaines de milliers de logements à loyer abordable.
Ils souffrent cependant d’un manque d’évaluation et de données, relevé par la Cour des comptes et les parlementaires. Alors que se profile le débat sur l’avenir de ces dispositifs au-delà de l’échéance du “Pinel” fin 2021, il devenait urgent de l’éclairer par une étude économique approfondie.
C’est l’objectif poursuivi par huit organisations représentant l’ensemble de la filière professionnelle de l’immobilier neuf (AFIL, ANACOFI IMMO, CNCEIP-IMMOBILIER, FFB, LCA-FFB, FNAIM, FPI et UNIS), regroupant 414 000 entreprises, 96,4 milliards chiffres d’affaires et 1,73 millions d’ emplois.
Elles se sont unies pour confier au cabinet indépendant Primeview une évaluation exhaustive des impacts des dispositifs fiscaux incitatifs soutenant l’investissement dans l’immobilier locatif neuf.
S’appuyant sur le premier simulateur permettant de mesurer l’ensemble des coûts et des recettes générés par la construction de logements financés par des bailleurs physiques, en droit commun ou via un dispositif fiscal incitatif, l’étude de Primeview a été présentée le mercredi 11 septembre 2019.
Consultable à l’adresse https://publications.primeview.fr/dl/2019/2019-9/ETUDE_EVALUATION_IMMOBILIER_NEUF, elle révèle notamment que le dispositif “Pinel” est un
outil mature, simple de compréhension et suffisamment attractif pour l’investisseur. Au-delà de la réponse qu’il apporte au besoin de logements de milliers de ménages chaque année, il présente également des externalités positives, puisqu’il :
- Contribue à l’équilibre des finances publiques
- N’a pas d’effet inflationniste sur le marché immobilier
- Répond à des critères géographiques et sociaux désormais précis
- Permet d’améliorer la qualité et la taille du parc de logements
- Permet de lutter efficacement contre la volatilité macroéconomique
L’AFIL, l’ANACOFI IMMO, la CNCEIP-IMMOBILIER, la FFB et la LCA-FFB, la FNAIM, la FPI et l’UNIS versent ces données et conclusions au débat afin qu’elles soient prises en compte dans les échanges sur l’avenir de ces dispositifs. Alors que la demande de logements abordables dans les grandes métropoles n’a jamais été aussi forte, sachons collectivement préserver ce qui marche.