Sont-ils devenus perchés ?
La recette est simple.
Pour sortir de la crise du logement, il faut des mesures de simplification et une relance de l’investissement locatif.
Le Premier ministre l’a rappelé dans son discours de politique générale.
C’était sans compter sur une Assemblée nationale qui semble avoir a perdu le nord.
La simplification est passée aux oubliettes. Comment pourrait-on simplifier notre pays quand sur la seule première partie (recettes) du projet de loi de finances pour 2025, plus de 3 500 amendements ont été déposés ?
Alors que la relance de la construction nécessite un soutien fiscal qui rapporte à l’État, de nouvelles taxes sont inventées tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes.
Je pensais que les députés avaient compris que le secteur du logement était en grande difficulté et qu’il convenait de prendre des mesures d’urgence pour redonner les moyens à nos concitoyens d’accéder au logement de leurs rêves.
Aujourd’hui, 58 % des Français éprouvent des difficultés d’accès au logement (source CESE – octobre 2024).
Hormis quelques députés qui cherchent, courageusement et avec opiniâtreté, à faire adopter des mesures de bon sens, la majorité semble atteinte d’un syndrome contre nature qui fait que des députés de gauche votent des mesures de droite et des députés de droite soutiennent des mesures particulièrement confiscatoires.
D’après une enquête du Conseil économique, social et environnemental (CESE), 76 % des personnes interrogées estiment que « les hommes et les femmes politiques sont déconnectés des réalités vécues par les citoyens et les citoyennes ». Pire, près d’un quart des sondés « estime que la démocratie n’est pas le meilleur système politique existant ». On commence à les comprendre.
Mesdames et messieurs les Parlementaires, s’il vous plaît, revenez à la raison.
Pascal Boulanger, président de la FPI