Les bienfaits de la construction neuve
La crise sanitaire n’a fait qu’accélérer une tendance de fond défavorable à la ville et à la construction neuve. Nous avons plus que jamais besoin d’un discours positif sur le neuf et sur la ville. Le logement neuf tel que nous le défendons est le logement du collectif, qui s’inscrit dans un tissu urbain dense, qui répond aux besoins des habitants et aux enjeux des élus locaux.
Les promoteurs ont déjà intégré dans leurs projets les grands enjeux environnementaux et sociétaux et les solutions sont déjà là avec le neuf :
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La densité :
les démographes s’accordent sur le fait que c’est en élevant la ville qu’on résoudra la pression démographique des zones les plus tendues. Élever la ville c’est libérer de l’espace, c’est avoir la possibilité de végétaliser davantage (pas d’artificialisation supplémentaire des sols)
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La végétalisation
Elle s’affirme de plus en plus dans les des projets pour contribuer au rafraichissement des villes : toits et terrasses végétalisés, parcs et espaces verts collectifs, jardins partagés, potagers urbains…
L’effet dit « d’îlot de chaleur » en milieu urbain peut provoquer une augmentation de la température de 5 à 7°C par rapport aux températures moyennes. La végétalisation des toitures a un effet absorbant de même que les peintures claires vont avoir un effet réfléchissant permettant de réduire cet effet.
Les promoteurs ont bien intégré les enjeux de développement durable et les dernières innovations en matière de constructions durables : conception durable des bâtiments, gestion durable des chantiers, matériaux et édifices bas-carbone.
La consommation moyenne du parc de logements en France est de 240 kWh ep/m2 par an. Les logements neufs ont une consommation moyenne d’environ 60 kWh ep/m2 par an soit 4 fois moins !
Les promoteurs accompagnent la décarbonation des transports en favorisant modes de transports alternatifs à la voiture dans les projets et en faisant le choix de densifier près des transports en commun
En densifiant par le remembrement de parcelles en péri urbain afin de passer de la maison individuelle au logement collectif,
En proposant des solutions de services partagés ; ce sont autant de déplacements supprimés.
La sobriété foncière : il est de la responsabilité collective de tous les acteurs du secteur d’éviter la surenchère sur les prix du foncier (qui représente 30% du prix du logement dans les métropoles)
Continuer de construire c’est aussi rendre la ville plus abordable :
En effet, construire moins c’est créer le risque de pénurie et donc de hausse des prix.
Or c’est avec des logements chers dans les villes où les Français veulent habiter que nous avons de l’étalement urbain, de la gentrification et de moins en moins de mixité sociale
Après la paralysie de ces derniers mois, continuer de construire est un véritable enjeu pour les collectivités :
le besoin de logement est toujours présent : stopper les programmes de construction dans les centre-ville, c’est prendre le risque de tendre le marché encore plus, d’étendre la ville et d’aller à l’encontre des attentes en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (augmentation des déplacements en voiture…)
les Français ont exprimé leurs attentes nombreuses avec la crise (besoin de plus d’espace, plus de nature en ville)
Les promoteurs peuvent aider les maires à co-construire cette ville pour répondre aux usages, aux attentes des habitants