Le pire n'est pas certain
Une petite musique s'installe. Certains éditorialistes ou commentateurs laissent entendre que le secteur de l’immobilier va connaître un creux d’une dizaine d’années, la perte d’expertise due à des licenciements et des faillites obérant ainsi la capacité de redémarrage du secteur.
C’est méconnaître la capacité de résilience de notre secteur et le travail mené par la FPI en partenariat avec les fédérations de notre écosystème.
Malgré un Conseil national de la refondation dédié au logement particulièrement décevant, aucune mesure susceptible de relancer l’acte de construire n’ayant été annoncée, nous continuons, avec encore plus d’énergie, à porter des mesures qui ne coûtent rien à l’Etat dans l’immédiat, voire qui rapportent de l’argent. Nous proposons notamment d’inciter des ménages disposant de moyens financiers à acquérir un logement pour le transmettre, grâce à l’exonération, sur une courte durée, des droits de mutation à titre gratuit en cas de donation ou de succession d’un logement collectif neuf acheté en VEFA.
Depuis le 5 juin dernier, date du discours de la Première ministre, j’ai rencontré, seul ou en compagnie d’autres fédérations, quatre président(e)s (et leurs collègues) de groupes parlementaires du Sénat ou de l’Assemblée nationale.
Sans exception, ils se sont tous montrés particulièrement intéressés par certaines d’entre elles.
N’en déplaise à nos amis éditorialistes, il est bien trop tôt pour céder au pessimisme. C’est mal me connaître.
Le pire n’est jamais certain !
Pascal Boulanger, Président FPI France