Le Groupe Giboire remporte la Pyramide de Vermeil "BIM & Data" 2022

Situé dans le nouveau quartier du Cour Saint-Laud, à Angers (49), l’ensemble immobilier piloté par le Groupe Giboire se répartit suivant deux vocations à usages distincts, entre logements et bureaux. Les deux ouvrages se fondent dans un environnement urbain et paysager.

Le premier programme, le long des voies ferroviaires de la rue Jean Zay, forme un corps de bâtiments tertiaires composé de quatre plots de six à huit étages. Le second, le long de la rue Albéric Dubois, un second corps de 59 logements collectifs en accession d’un à trois étages auquel il faut ajouter des combles. Cette mixité permet à la fois d’opter pour des écritures architecturales différentes et de concevoir un espace paysager bien valorisé en cœur d’îlot.

La partie tertiaire est caractérisée par une succession de grands volumes sertis par des cadres épais formant des « toitures habitées ». Dans les niveaux supérieurs, à l’image des grandes serres horticoles caractéristiques de la région, les plateaux bénéficient de généreux vitrages.

Les 59 logements de la résidence « Miroir » se répartissent sur trois petits immeubles ponctués par des maisons de ville dont le gabarit s’inspire de celui des « Angevines », maisons traditionnelles anciennes de la région.

Un cœur d’îlot végétal apporte une respiration revigorante entre les deux corps de bâtiment. Il est travaillé en sorte d’évoquer des espaces naturels spontanés, déployés au fil du temps…

Geoffroy Petit, Directeur Promotion Pays de la Loire du Groupe Giboire

« Le projet est très structurant pour l’agglomération d’Angers, car il couvre deux programmes distincts : la seconde phase de la construction du siège de la Caisse des dépôts et Consignations - un équipement majeur -, et un corps de bâtiments comprenant 59 logements collectifs en accession. Nous visons une mixité d’usage entre du bureau institutionnel, du logement libre et un cœur d’îlot largement végétalisé.

L’autre aspect remarquable tient à la mise en œuvre du BIM. Car il s’agit d’un usage partagé, à toutes les étapes de la vie du projet. Faire de la modélisation en conception, c’est déjà très intéressant pour la maîtrise d’œuvre et le promoteur. Mais là où cela démontre toute sa puissance, sur un projet comme celui-ci, c’est lorsque cela donne naissance à une démarche partagée avec le client final - en l’occurrence la CDC. Nous savons que la maquette numérique sera exploitée par le futur utilisateur sur des dizaines d’années, pendant toute la durée de vie du bâtiment, ce qui donne à ce projet son caractère exemplaire. »