Impacter demain en réduisant notre empreinte carbone

Jean-Pierre Frémont 
Directeur EDF Collectivités

Le bâtiment, représente 20% des émissions nationales de CO2 du seul fait de l’usage des énergies fossiles[1]. Il doit donc opérer sa mue vers le bas-carbone.

L’Expérimentation E+/C-, dans le sillage de la RT2012, a favorisé la réduction des consommations d'énergie primaire, au détriment de la rentabilité pour les ménages et du bilan carbone, le niveau C2 étant non généralisable. La prise de conscience de l’enjeu met toutefois la baisse des émissions de carbone au cœur des discussions autour de la RE2020.

Il ne s’agit pas de contraindre un marché de la construction qui a déjà vécu une hausse notable de ses coûts de production, mais de rendre possible une construction plus performante à prix de revient stable et avec une baisse des coûts induits par son occupation.

Le logement moderne doit inciter à investir dans la performance thermique plutôt que dans des équipements de chauffage induisant des coûts d’entretien, un budget élevé lors de leur remplacement et des émissions de CO2.

La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) nous oriente vers la neutralité carbone pour 2050. Pour réussir cette échéance, nous devons, dès aujourd’hui, travailler dans cette direction, en proposant des solutions modernes, performantes et faiblement émettrices en CO2: EnR, systèmes thermodynamiques, chauffage électrique, production locale avec autoconsommation, bornes de recharge, pilotage des usages, … notre monde évolue rapidement pour quitter l’ère fossile, en totale cohérence avec la SNBC qui précise par ailleurs la nécessité de réserver les gisements limités de biogaz, future énergie en développement, à certains secteurs d’activités [2] et d’en limiter la consommation dans le logement[3].

Chez EDF, nous croyons beaucoup au triptyque confort, bas-carbone et compétitivité. Nous vous accompagnons pour vous proposer les solutions les plus adaptées à vos projets, en phase avec la SNBC. Nous sommes tous acteurs de la transition énergétique. Si nous n’en avions pas conscience hier, il nous faut désormais intégrer cette composante dans chacun de nos choix pour avoir un impact positif demain sur le climat.