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Parole d'expert

Construction neuve et artificialisation : déconstruire les idées reçues

L’idée selon laquelle la construction neuve aggraverait l’artificialisation des sols est souvent avancée. Pourtant, la réalité est bien différente. Une enquête menée par la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI) auprès de ses adhérents révèle que 91 % des projets de logements collectifs neufs sont réalisés sur des sites déjà artificialisés. Parkings, friches industrielles, secteurs urbanisés : la construction neuve s’intègre majoritairement dans des espaces déjà transformés par l’activité humaine.

Construire tout en recréant des espaces naturels

Loin d’aggraver l’artificialisation, la construction neuve participe à la reconstitution d’espaces de pleine terre, à la création de nouveaux espaces verts et à la reconfiguration de corridors écologiques. Autrement dit, elle joue un rôle actif dans la restauration de la biodiversité et l’amélioration du cadre de vie.

Un levier pour répondre aux besoins en logement et préserver les sols

Construire des logements collectifs neufs reste essentiel pour répondre aux besoins des habitants et renouveler le parc existant. Mais cet impératif ne se fait pas au détriment de l’environnement : au contraire, il s’accompagne d’une démarche plus responsable et plus vertueuse en matière d’aménagement du territoire.

« Poursuivre la construction neuve, c’est à la fois loger, rénover et préserver. »